Publié le 02/02/2021  Dans : La vie des entreprises  0 Commentaire   Vu 234 fois

L'UE et le Japon célèbrent le deuxième anniversaire de leur accord commercial en renforçant encore leurs liens

Le 1er février marque le deuxième anniversaire de l'accord de partenariat économique (APE) UE-Japon. Le comité mixte institué en vertu de l'accord, coprésidé par le vice-président exécutif Valdis Dombrovskis et le ministre japonais des affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, célèbre cet anniversaire en convenant d'améliorations importantes de l'accord. Chaque partie verra 28 indications géographiques (IG) supplémentaires protégées. En outre, les échanges de vin et de véhicules entre les deux parties seront encore plus faciles qu'auparavant.

Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif et commissaire au commerce, a déclaré: «L'accord de partenariat économique UE-Japon est l'un de nos plus importants accords. Ensemble, l'UE et le Japon représentent un quart du PIB mondial et nos échanges bilatéraux atteignent environ 170 milliards d'euros par an. Cet accord a rendu le commerce plus facile et moins cher tant pour les producteurs européens que pour les producteurs japonais; il a aidé aussi bien les agriculteurs que les fabricants. Notre étroite coopération est aujourd'hui encore plus fructueuse, 28 produits agroalimentaires traditionnels de qualité étant désormais protégés contre l'imitation. Nous facilitons également le commerce du vin et des voitures, deux secteurs clés. Ces mesures sont à saluer, dans la mesure où nous nous efforçons de relancer la croissance économique à la suite de la pandémie de COVID-19. Mais les relations entre l'UE et le Japon vont au-delà du commerce bilatéral. Nous défendons tous deux des règles, un commerce mondial ouvert et une Organisation mondiale du commerce forte».

Janusz Wojciechowski, commissaire chargé de l'agriculture, a déclaré à ce propos: «Cet accord est un excellent exemple de commerce profitant aux deux parties grâce à la confiance mutuelle et à une coopération étroite, en particulier dans le secteur agroalimentaire. Je remercie le Japon pour un dialogue toujours constructif et fructueux. Cet accord est très positif pour les agriculteurs japonais et européens et continuera de l'être. Deux ans seulement après l'entrée en vigueur de l'accord, 28 indications géographiques supplémentaires de part et d'autre sont désormais protégées sur nos marchés respectifs. Ces produits ont une réelle valeur ajoutée, reflétant l'authenticité et la qualité, tout en récompensant davantage nos agriculteurs. En outre, grâce à la récente autorisation japonaise de pratiques vitivinicoles, nos producteurs de vin européens pourront désormais bénéficier de possibilités d'exportation accrues. Rappelez-vous: une bonne alimentation, c'est une bonne entreprise!»

Le comité mixte tient compte d'un certain nombre de réalisations essentielles.

La liste des indications géographiques protégées (IG) des pays de l'UE et du Japon comprend désormais 28 indications géographiques supplémentaires pour chaque partie. Il s'agit d'une évolution majeure, puisqu'il s'agit de l'élargissement le plus rapide d'une liste d'indications géographiques dans le cadre d'un accord de libre-échange (ALE). Cette liste sera encore étoffée de 55 IG pour les deux parties. Parmi les IG des pays de l'UE figurent la Cassis de Dijon, l'huile d'olive Kalamata et le vin Cariñena.

L'exportation de véhicules vers l'autre partenaire deviendra plus facile. Les deux parties ont convenu d'étendre la liste des exigences de sécurité qui ne nécessiteront pas de double agrément. Par exemple, si l'UE délivre une certification attestant qu'une voiture fabriquée dans l'UE exportée vers le Japon satisfait à certaines exigences en matière de sécurité, le Japon ne vérifiera plus le respect de ces exigences et inversement. Sont notamment concernées les technologies nouvelles et écologiques importantes, telles que les véhicules hybrides et les véhicules fonctionnant à l'hydrogène.

Le Japon a récemment rapproché ses normes vitivinicoles de celles de l'UE conformément à l'accord et a autorisé plusieurs pratiques œnologiques de l'UE sur son territoire. En conséquence, un plus grand nombre de vins de l'UE seront en mesure d'atteindre le marché japonais.

Les procédures de demande et d'obtention des préférences tarifaires ont été considérablement simplifiées. Cela a permis aux entreprises de l'UE d'exporter plus facilement vers le Japon. La simplification des procédures est particulièrement importante pour les petites entreprises, qui ne disposent souvent pas de ressources pour explorer et utiliser des règles complexes.

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